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Le « cri pour la planète » et la COP 21

En 2008, Année mondiale de l’Arbre, Frans Krajcberg est présent dans l’exposition O Grito – Ano Mundial da árvore, au Palacete Das Artes Rodin, à Bahia. 

 

En 2012 son œuvre est présente à João Pessoa, dans Natureza Extrema pour l’inauguration du Musée de Estação Cabo Branco. Et dix ans après l’exposition de Bagatelle, son « Cri pour la planète » s’impose dans les négociations internationales sur l’environnement. 

 

En 2015, Frans Krajcberg et l’Espace Frans Krajcberg jouent un rôle majeur au sein de la COP 21, en recevant une délégation de leaders Amérindiens, garants de l’équilibre écologique, climatique et culturel à l’échelle planétaire. Il s’agit de les imposer, malgré leur absence notoire, dans les négociations de Paris sur le climat. Pendant quelques mois, l’Espace Frans Krajcberg est un laboratoire d’idées et d’échanges, une "antenne de l'Amazonie à Paris".

 

2015 est l’Année du Climat. Les négociations ont lieu à Paris dans le cadre de la COP21. Au Brésil, « O  Grito para o Planeta" retentit au Musée de l’environnement – Museu do Meio Ambiente, dans le jardin Botanique de Rio de Janeiro. 

A Paris, l’Espace Krajcberg accueille des représentants de la France, du Brésil, du Pérou, des peuples Amérindiens et des artistes pour imposer la protection de la forêt Amazonienne, garant de l’équilibre écologique, climatique et culturel de notre terre, dans les débats officiels. 

 

Artistes, militants, écologistes, personnalités politiques ou représentants des peuples indigènes s’unissent pour attirer l'attention sur l'urgence de protéger efficacement la plus grande forêt de la planète. Expositions, conférences, colloques et projections sont organisés pour faire entendre la voix des peuples de la forêt amazonienne. 

L’exposition « Du Manifeste du Rio Negro au Manifeste Ashaninka » est inaugurée, le 24 novembre, tandis que des photos des œuvres de Frans Krajcberg et des portraits d’Amérindiens par Anouk Garcia sont installées sur l’esplanade de la Gare Montparnasse ; 

- du 25  au 27 novembre, un colloque est organisé par l’UNESCO et  le Musée de l’Homme sur « Les Peuples Autochtones face aux Changements Climatiques » Benki Piyãnko Ashaninka et Marishori Ashaninka et « Les changements climatiques de Haut Juruá-Brésil, Ucayali-Pérou et le combat des Ashaninka pour la protection de la Biodiversité. » ; 

- le 28 novembre : rencontre avec la délégation amérindienne à l’Espace Frans Krajcberg (projets, enjeux, alertes et revendications pour la COP21) ; 

- du 1 au 6 décembre au Musée du quai Branly : conférence et Festival des films du projet "Videos Nas Aldeias" (Vidéo dans le Villages). «Vidéos nas Aldeias, 30 ans de cinéma amérindien», avec Vincent Carelli ;« Lutte, projets et solutions du peuple Ashaninka (Brésil et Pérou) » ;

- le 7 décembre à l’Espace Frans Krajcberg a lieu le colloque « Imaginaire et figuration de l’Amérindien »  (Fictions, essais, témoignages d’Amazonie), organisé par l’Université Sorbonne Nouvelle Paris-3 et au Bourget, Pavillon des Peuples Autochtones : colloque sur « Les peuples de la frontière amazonienne face au changement climatique », avec Puwé Luiz Puyanawa, Yubé Huni Kuin, Moises, Wewito, Dora Jiribati ; et à l’ Université de Toulouse Jean Jaurès, département de philosophie et place du Capitole : interventions publiques des Benki Piyanko Ashaninka et Marishöri Najashi, rencontres politiques et artistiques.

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Benki Piyako Ashaninka, Frans Krajcberg, Puwé Luiz Puyanawa (Brésil) et Walter Lopez Shipibo (Pérou). Photo de Anouk Gaarcia/AKIRI. 

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